Vision furtive Sous le noyer de mon jardin, aux branches encore décharnées,
J’ai vu un oiseau picorant parmi es feuilles tombées. Puis d’autres se sont points au premier, Entamant une dans sous mes yeux émerveillés. Un rayon de soleil pale soudainement arrivé Éclaira toute la scène... Ils se mirent tous à voleter, créant ainsi un arc en ciel, De leurs plumes colorées ; Joli ballai, sur les branches effeuillées. S. JULIA ROZZI
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En tout cas, c’est que que j’espérais et appelais de tous mes vœux Et pour ne pas paraître ringard, naïf même, j’ai dessiné depuis quelques jours La victoire de la lumière sur l’obscurité. La toile ?, vous la verrez bien assez tôt Pour l’instant, elle « guérit » et « soigne » comme je l’ai demandé. Ha oui, pour ceux qui ne savent pas que cela est possible Tout le monde peut dessiner un souhait. Si on y met tout son cœur et son inspiration créatrice Il se réalise à celui qui sait voir. « Voir », ça aussi c’est un apprentissage qui ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval Quoi qu’à cheval, cela peut se pratiquer J’exagère, je nous perds sans nous mettre à genoux Faites attention, les mots aussi soignent Restons donc soignés, et merci à Julia Heytens, ma grand-tante, pour son joli poème. Le bout du tunnelJe vois de la poésie partout et partout elle peut trouver sa place
Et pour cité G. BACHELARD : « L’homme ne se trompe pas en s’exaltant, la poésie est un des destins de la parole. En s’essayant d’affiner la prise de conscience du langage au niveau des poèmes, nous gagnons l’impression que nous touchons l’homme de la parole nouvelle, d’une parole qui ne se borne pas à exprimer des idées ou des sensations, mais qui tente d’avoir un avenir. On dirait que l’image poétique , dans sa nouveauté, ouvre un avenir au langage. » Et puis il y a le travail de l’écriture, incroyable don de création des « mondes » Dans le système de Carlos CASTANEDA, la perception est la clé de la magie ordinaire, c’est la somme des impressions reçues par nos sens, comme on le pense d’’habitude. Nous percevons le monde à travers un petit point lumineux, sorte d’objectif photographique, ou curseur qu’il appelle « le point d’assemblage ». Le métier d’écrivain est un métier de magicien qui précisément assemble le monde ordinaire. La réalité du monde dépend alors de la position du point d’assemblage. Je précise que ce point n’est pas dans le corps physique mais situé quelque part dans notre aura, quelque part du coté de... l’omoplate droit. C’est une position standard adoptée par l’humanité actuelle. Alors que la poésie nous enchante, nous fait rêver, elle nous donne accès, parfois peut-être, vers d’autres monde et nous offre la possibilité infime, par sa simplicité, là aussi, peut-être de saisir une toute petite chance de bouger notre point d’assemblage. En attendant, voici juste ce lien pour voir mon écrivaine préférée qui nourrit tellement mon esprit rêveur, Alors qu’elle arrive en fin de chantier d’écriture. La pulpe de nos doigts
Efface les brumes des ans Vient se fondre dans l’écorce De notre arbre d’Amour Un arbre seul longtemps Un arbre au bord des larmes Un arbre qui nous borde maintenant Les lèvres de nos voix Embrassent les ondées des jours Chatouillent les nervures De ses feuilles d’or Cet arbre nous a choisis ici Sous sa cime ombrée Nous avons dit merci Et sous son doux feuillage uni La sève de nos mains Pacte de vie Sur le fidèle rivage du grand fleuve ami des cygnes Dans la lumière de ses feuillages J’ai vu jaillir une licorne Cachée aux creux des troncs de l’arbre Elle s’est cambrée au sortir de l’escouade Sa lumière intense m'a surpris Sans que ma conscience s’en effraie Elle inonde le tapis d’ortie qui protège son nid Peu de monde la reconnaît C’est pas faute qu’elle soit tissée du vrai C’est plutôt que les yeux des hommes Sont trop occupés Ni les champs de maïs non-plusPharaon qui guide la lumière sur la plus belle des routes,
Je vous ai vu fixer les paramètres du gouvernail d’un orient vers l’occident Vous êtes celui pour lequel l’éternité se met en surbrillance Montrant à celui qui guide le meilleur de « l’éveil ». Dans un poème né, vous vous êtes ré-incarné Depuis, je suis celui qui possède les éléments, le vent, la terre, les forêts Vous n’avez pas de regret et pouvez donner de la joie à ceux qui ajustent leur pratique Vous n’êtes pas pratique pour les incroyants ou pour ceux qui ont des tics Cette vie maintenant va plus vite qu’un éphémère, or je fais passer des examens aux amères. Pharaon de la dynastie du bord des mers Cette troisième vie éternelle qui vous suit depuis longtemps. Est sans aménité, votre peau dorée ne connaît le flétrissement Car vous êtes nourris des quatre point d’horizon Très proches de votre splendeur, se déploient mes rêves d’un azur confiné. J’ai ainsi stoppé le mal qui s’était libéré du temps passé. Je ne peux vous donner à dédicacer les roses de rubis de la galaxie Mais ce cœur nourri d’une âme surhumaine vous a découvert et je vous garde près de ma Voie lactée Vous, le fils du soleil et le père des eaux Je n’ai pas de rivage pour vous voir accoster C’est dans le clair firmament que mes voiles claquent Que j’enfile mon casque d’étoiles Pour vous rendre compte dans votre « d’eme-Eure » d'albâtre Que vous n’êtes pas mort et veillez sur nos frissons d’humains. Le mystère du monde imparfait n’était que décombres Quant vous n’étiez que l’ombre de l’histoire Aujourd’hui, Les nefs qui vous ont transporté Se sont évanouies sur les ruines de l’homme colérique Le mystères des jours triomphants emportent sa plainte Tandis que s’élève cette vision d’un dieu descendu du ciel. Princesse Kalinaga Aux pays des princes, il existe une princesse En principe anonyme et discrète Kalinaga Pour que de là, la paruline dorée s'entoure de sa naturelle prescience Telle une apparition, elle traverse un palais de marbres et sourit Sous son doux visage, est tissé un habit volant et harmonieusement multicolore Éclairant ses boucles longues, ce ne sont pas seulement les lustres de cristal Qui font craquer la lumière du monde et se reflètent sur le sol étincelant Mais le rêve des élégantes sans trône Cherchant à prendre place dans la file d'attente |
Auteurs : Anouk Journo, écrivain, traductrice, formatrice, et Michel Foucher dessinateur photographe accompagnés de Piou le chat et Pogo le chien Beagle.Un espace pour échanger nos découvertes, au fil d’un voyage itinérant en caravane, d'abord en France, et ensuite, où le vent nous mènera... Archives
Août 2021
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