« Passage de l’esprit dans un nuage. »
Cette toile s’intégrera à un projet futur, l’édition d’un livre d’Art avec les Poésies écrites d’Anouk Journo et mes illustrations dont celle-ci. J’ai suivi l’idée que pour les Hopis, les lieux, les objets, ne sont pas des « choses ». Les montagnes, les collines, les rochers, les sources ainsi que les phénomènes comme les éclairs, les nuages, la pluie, les arc-en-ciel, la croissance des plantes... tout cela fait partie du vivant, comme de vraies personnes et ils s’adressent à eux comme telles. Meichelus
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« La conscience est la nourriture de l’aigle »
Cette toile est la première d’un projet futur. Un projet d’illustration d’un livre de poésie, pour une édition d’art qui devrait comprendre une vingtaine de tableaux ainsi que des textes de la poétesse Anouk Journo. Inspiré par les peintures sur sable des tribus Navajo qui suivent un cadre très strict et traditionnel qu’ils reproduisent pour chacune de leurs oeuvres, ainsi qu’à la philosophie qui les anime où l’être et monde sont pris en compte comme un même « ensemble » La maladie est considérée comme un désordre, une sortie, une extraction de la beauté du lien d’harmonie que chaque être humain est censé entretenir avec la terre, les plantes, les animaux mais aussi le lien que les êtres humains tissent entre eux et qui serait abimé. Ceci est primordial et peu être mis en danger par l’évolution pas toujours bonne de notre société comme parfois, un laissé allé ou des tabous franchit par erreur... J’ai choisi de m’inspirer et partir de certaines de ces peintures Navajo ou hopis, et, comme a mon habitude, de laisser mon trait courir sur la feuille. J’ai cherché cet investissement, ce lien indéfectible qui devrait nourrir chacun de nous à l‘univers, pour ensuite me ré-approprier le trait et en faire émergé ce qu’il cache, au moment précis où je l’aborde et finalement obtenir cette représentation qui n’est pas unique, justement et qui forme le tableau. J’ai beaucoup pensé à la délicatesse du geste lorsque l’artiste/soignant, chanteur et médecine-man dépose ses grains de sable sur le fond sablonneux de la terre sur laquelle s’assoit le malade, de cette espace particulier qui va servir à le « réunifier », donnant à l’œuvre une valeur temporelle et sacrée, cadeaux pour « l’esprit ». Meichelus « Le boulanger de la craquante », une commande pour la d’ailleurs boulangerie de Briançon dans les Hautes-Alpes. Outre la qualité de ses patisseries et de ses différents pains tous délicieux, dans cette boulangerie c’était souvent des femmes très aimables qui effectuaient le service. La patronne ayant entendu parlé de mon travail, elle me fit une commande que j’honorais en lui offrant une copie de cette oeuvre pour la remercier, elle, le patron et les boulangères dont les produits faisaient notre délice...
meichelus « L’éléphant volant »
Ce qui à guidé mon crayon fut de représenter le processus de transfert dans mon travail de thérapie avec les enfants. Les billets stellaires de la troisième et dernière série. Cette toile est une conclusion, la fin d’une série de trois toiles que j’ai appelée la "conscience de soi"
C’est après la réalisation de cette toile que des évènements étranges se produirons. L’idée que nous ne sommes que de minuscules grains de sable dans l’univers s’imposera à moi. Mais des grains de sables reliés les uns aux autres et au tout infini. Le soi étant faussement identifié comme étant l'ego alors qu’il ne serait plutôt que le coeur de lui-même, qui, une fois trouvé, s'évanouit tel un fantôme. Cette oeuvre a pour but, de l'éliminer . Je pars de l’idée que je ne suis que la limaille de fer et le soi est l'aimant qui m'attire... meichelus « Renaissance »
Tableau sur papier craft blanc 50/70 cm, j’avais utilisé la mine de plomb noir et la peinture pastels, l’encre, les stylo bille, l’acrylique et la gomme arabique. Mon projet était d’illustrer le passage vers autre chose, le renouveau, la « Renaissance ». L’intérêt pour la mythologie hopi m’a également inspiré. ✏️ L’image centrale représente une façade de la ville de Roquebrun (34). « Renaissance » arrive à un moment où je retrouve une totale liberté après plus de 45 ans de service en psychiatrie et pédopsychiatrie, avec un engagement parallèle de 25 ans au SSSM 05 (Services de Secours et de Santé Médicalisés des Hautes Alpes, avec en plus, une expertise du psycho-trauma. Se confronter chaque jour à la souffrance, à la survie, à la violence, à la vie qui se débat, et l’ineffable. Ce jour-là de l’année 2017, en plein été, alors que je commençais à savourer un changement de vie me permettant de me consacrer pleinement à la création, la vacuité et aux rêveries dans la nature, un incident surgit ; la tragédie humaine est à deux doigts de se produire, de nouveau, alors que je suis tranquillement sur le rivage d’un fleuve, en famille, à Roquebrun. Un enfant d’une dizaine d’années est en train de se noyer. Personne ne l’a remarqué. Mon regard tombe sur lui. Il coule, seule sa main est à la surface. Je me jette à l’eau pour l’extraire et le ramener à terre, auprès de sa mère, terrassée, impuissante. C’est un petit garçon qui restera étonné d’être encore en vie. Ce jour-là fut pour moi, de nouveau béni par la grâce des anges. L’indicible. Grâce à cet enfant, je crois avoir pu découvrir que ce qui change, ce n’est pas l’être en soi mais le cours du fleuve de la vie. Meichelus Le Grand Carquois
Travail ayant comme objectif de saisir le cours instant où « la chance » se présente et nous est donnée. Juste un cours instant Toile de 60/80 cm encre de chine, pastels couleur et stylos billes. Travail réalisé sur papier fin avec de l'encre noire, du crayon mine noire et couleurs, du crayon pastel, du stylo bille, de l'acrylique et de la gomme arabique.
Le thème de ce travail m'a été inspiré par la fin d'un partie de ma vie ou je consacrais ma force et mon énergie pour d'autres activités. Un passage vers un nouvel équilibre et la fin d'une histoire. Meichelus "coccinelle 🐞 sur un sein"
Toile de 65/50 cm Mine noire, encre de chine, pastel et stylo bille. Idée de travail autour de la synchronicité positive illustré par un haiku d'Anouk Journo: Les couleurs parlent Du trait jaillit la beauté Jour après jour... Voir. "Rencontre avec la poétesse Anouk Journo il y a 38 ans"
Tableau sur papier Arches. 60/80 fin Réalisé avec plusieurs milliers de points d'encre noire à 0,03 ml et 0,05 ml ainsi que de l'aquarelle, de l'acrylique or et des feuilles de thé 🍵 Cette toile illustre l'étonnement, la magie, la beauté d'une vraie rencontre qui enchante nos coeurs à jamais. Au-delà de toutes attentes, dans le creux de l'Imprévu qui fait que l'on croit toujours à la vie. A partir d’une photo d’Anouk (on voit son ombre sur ma toge...) je réalise ce portrait me laissant apparaître tel un chercheur d’éternité, émergeant du confin inter-stellaire, posé sur la voûte du ciel, ainsi que le font tous les bergers de l’harmonie. Ainsi drapé, je me confonds avec le végétal et l’énergie créatrice du monde tels ceux qui, croyant contempler l’univers, les montagnes, la forêt, les rivières, le chant des oiseaux et les gouttes de rosée du matin ne font que perpétuer l’existence d’un concept, en clair, leur propre existence que je nomme très modestement : «l’esprit » de la nature.
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Auteurs : Anouk Journo, écrivain, traductrice, formatrice, et Michel Foucher dessinateur photographe accompagnés de Piou le chat et Pogo le chien Beagle.Un espace pour échanger nos découvertes, au fil d’un voyage itinérant en caravane, d'abord en France, et ensuite, où le vent nous mènera... Archives
Août 2021
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