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Sculpture collage avec carton, perle de cuivre, encre de chine, crayon mine noire,papier carton et papier canson, ficelle, encre pastel iridiscente.
« Epsilon », la cinquième lettre de l’alphabet cyrillique et deuxième voyelle, symbole d’une quantité infinitésimale que l’on fait tendre vers le zéro… Dans « le meilleur des monde », roman dystopique d’altous Huxley, les Epsilon (vêtu de noir) forment la caste la plus basses, ils sont fait pour occuper les fonctions manuelles assez simples. Ils sont programmés pour être petits et laids. Divisés en deux comme toutes les autres castes, chacun, en raison de son conditionnement est persuadé d’être dans une position idéale dans la société de sorte que nul n’envie une autre cats e que la sienne, contribuant ainsi à l’objectif ultime de tout le système social : la stabilité… « Equilibrium zéLé »
Toile sur papier du moulin de Brousse-et-Villaret de 38,7/19,3 Encre de chine, crayon mine noire, pastel et feuille d’or L’idée sous-tendue dans cette toile se cache autour de « Aequus: égal et libra: balance, poids » c’est à dire entre ce qui est à l’œuvre dans ce qu’elle porte de « part égale », et la « liberté » ; « l’équi-libre ». Je me questionne sur ce qui fait les différences entre le groupe et l’individu, l’art brut et l’art visionnaire, la tradition et la modernité, la monoculture et le multiculturalisme…. « L’ambivalence » sans la schizophrénie. Comment maîtriser dans un espace-temps visionnaire ce que pourrait être ce lien avec « la source, les résonances morphiques » et le « sacré », puis dépasser l’obsolescence programmée et permanente - due - que suscite « le changement » dans notre société. Société qui « dévorerait » toute coexistence, par anthropophagie et narcissisme, en entretenant l’illusion d’un individualisme fort, le choix de « l’être » qui, de fait, n’en a pas... De l’impatience toujours plus, au vécu du « temps présent » perçu parfois comme un archaïsme par la jeunesse, le changement devenu la norme, quelle chance reste-t-il au sacré de trouver sa place ? La remise des ailes du moulin de Félines-Minervois en écho à mon intuition, une expression/outil pouvant refléter une vision romantique et désuète opposée à la « vente au gain de temps obsolète ». Ma méthode Coué, en quelque sorte offerte au « désir » que l’harmonie soit dans mon environnement proche ?…De fait, elle l’est ! Simple regard poétique posé sur une belle action, soutenue par ce trait intuitif ? Valorisation hors marketing, le moulin de Félines avec ses ailes fluides chante l’harmonie avec les vents. Comment vivre dans deux espace-temps sans perdre son identité, ni renier ce que l’on est ? Comment occuper une position digne sans craindre d’avoir une personnalité « bi-face » à la Janus ? Vivre une double appartenance sans entraîner un dédoublement menant à l’indécision ? Comment ne pas perdre l’équilibre ? Ne pas être en rupture ? La « latéralisation de la pensée, d’un coté l’art, la création, l’imagination, la perception holistique, et de l’autre l’analyse, les mathématiques, l’abstraction… Cela nous amènerait à raisonner en appliquant des stratégies pratiques et visuelles, voire multi-sensorielles au détriment d’une approche qui se voudrait globale. Mais comment est-ce possible ? L’abscisse reconnue des poètes pourrait être : « Ne pas se laisser voler le sacré », à ses dépends. Alors que le moulin de Félines a retrouvé ses ailes, l’L déposé hors texte peut devenir symbolique d’une continuité pour l’artiste. Un optimisme poétique voit se réaliser, derrière l’ambivalence propre à l’être, une opération de grand écart entre deux mondes qui ne sont pas antinomiques. Un nouvel équilibre est à atteindre tandis que nos certitudes se délitent, ouvrant le champ des possibles… Sans se défaire des ancrages qui viennent justifier la création, cette toile arrive avec une régularité de métronome pour créer un orbe poétique au dessus de nos têtes et effectuer son périple de révélation. Comme toujours, le trait reste guidé par ce mouvement de transe ou il descend jusque dans la main, léger et serein, demandant au corps d’être à la fois lisse et tenu. Le trait vient signer la douceur de l’air et la joie de vivre comme un étendard chevaleresque brandi pour que jamais ne s’éteigne la fibre lumineuse et l’espace extra-atmosphérique.
Des êtres de lumières sous forme de bulles blanches, tels qu’apparus lors de mes cérémonies Hinipi (sweat-lodge) comme aux premiers temps des hommes, sont présents sur le fond de la toile et des formes diverses, poissons, animaux et cœurs viennent se mêler aux couleurs pour signifier l’énergie, l’harmonie. Le cristallier pousse avec son baton, la langue sortie d’une tête de poisson face à un moineau/paon qui est, peut-être, lui, intéressé par les graines tournoyant autour de sa tête/vigne. Des êtres multiples à demi végétaux peuplent le devant de la scène et semblent imbriqués les uns aux autres. Ils sont monochromes pour relever l’aspect magnético-magique de la couleur, miroir vibrant du sacré, espace individuel et collectif à la fois. Cette toile N°5 est la continuité d’un travail plus global sur le lien qu’entretient la métaphore avec la poésie, le coeur avec l’esprit. Toile de 42/60 cm sur papier cartonné, mine noire et encre de chine, stylo à bille. Toujours inspiré par la fonction thérapeutique des peintures sur sable Navajos et Hopis, au départ de ce travail, « IIkààh ou l’endroit par lequel les dieux viennent et vont » m’a été « soufflé » par la fonction relationnelle entre les hommes et les dieux, mais aussi par le lien social entre les hommes. Le soleil et la « terre-mère » sont au centre cérémoniel de cette peinture qui utilise également les végétaux, les minéraux, le tout mixé, écrasé par des femmes. Les couleurs sont choisies ainsi que leur fonction symbolique, les formes y sont extrêmement précises et codifiées comme les peintures des moines tibétains sur leurs mandalas. Ces peintures sont, à l’origine, éphémères et elles sont détruites après usage afin que les hommes n’en fassent pas mauvaise utilisation.
Chaque peinture est censée être la reproduction de celle qui fut donnée par les dieux aux héros du chant et l’exacte copie mythique. Ici sont représentés des êtres surnaturels, figures mystiques, placés aux quatre points cardinaux ou en file, les uns à la suite des autres, groupés parfois par paires, hommes, femmes, vieux, jeunes avec des représentations sacrées : soleil, lune, éclairs, arbres, plantes, champs, étoiles, arcs en ciel… Le chanteur est médecine-man, le sol sur lequel la peinture est déposée est balayé, le peintre a des aides. A la fin, le patient s’assied sur la peinture face à l’est… J’ai, fidèle à mon habitude, laissé descendre en moi l’inspiration, laissant se deviner les formes à travers les ombrages du crayonnage et les petits points de l’encre. Les taches de couleurs copient celles utilisées sur les peinture de sable mais réalisées avec des pastels. Le traits a été déposé avec le plus de légèreté possible et suivant un jaillissement profond et ancré du geste… J’ai eu besoin de déposer d’autres éléments rattachés à une écriture plus kabbalistique ou ésotérique afin de mettre en relief cette dimension philosophique oubliée : dans le travail de guérison pour le peuple Navajo qui se nomme « Dînéa », l’idée de l’harmonie, Hozro, est essentielle, le lien avec la beauté du monde est fondatrice du bien-être de chacun. Les croyances à partir du XVIIe jusqu’au XVIIIe siècle vont évoluer et seront colorées des luttes et batailles que subiront et mèneront ce peuple. Curieusement, notre conscience occidentale très « manichéenne » est en écho avec les changements qu’ont vécus les Navajos, suite au génocide subi à la fin du siècle dernier. Ce qui était partie intégrale de leur culture, leur croyances, vont sensiblement changer après les épisodes dits de « chasse aux sorciers ». Ce qui est bien et ce qui est mal est devenu plus important et les médecine-mans ont adapté leur pratique, peu de sorcier ont survécu. Ce qui m’a inspiré pour cette toile, avec le cadre très codifié des peintures thérapeutiques, c’est la part d’abstraction et de liberté que s’octroie aujourd’hui l’artiste médecin-man à une époque où l’esprit évolue en pensant se passer du spirituel. Les contraintes associées à la création s’entendent, inversement, quand le spirituel croit pouvoir se passer de ce que l’esprit catalogue et enferme, rejetant ses propres ressentis comme issus du « mal », les catastrophes deviennent alors inévitables. Ce qui est opérant dans le processus de guérison peut s’apparenter à un transfert avec l’immanence, l’éternel sans exclure la place du mal, comme facteur « déchu » de la création. Traversant les eaux intérieures, cette toile m’a été inspirée par le cheminement particulier de l’être vers la réintégration que nous impose la maladie. L’idée même de la maladie peut se voir associée à une forme d’illusion mnésique, une trace endogène propre à l’être. Cette « mal à dit » romprait l’harmonie du vivant dans sa relation complète et inéluctable avec la beauté, l’harmonie.
Un rupture, en quelque sorte dans le continuum du soi, tel que l’exprime Ramana Maharishi dans ses conversations, rupture qui viendrait nourrir l’illusion très occidentale que nous sommes qu’un et indivisibles. Nous ne pouvons pas être durant toute notre vie en parfaite immersion au sein de l’harmonie, il y a des phases de ruptures, même chez les peuples traditionnels tels que les Navajos. Pour exemple, les traditionnels chants et peintures sur sable, outils avec lesquels le peuple arrive à guérir les malades. Grâce à leurs chants, leurs danses et les oeuvres très codifiées modifient les corps et l’esprit en rupture lui donnant une chance de renouer avec son essence. J’ai cherché à travers cette toile à utiliser la « voie du pollen », peinture sur sable traditionnelle employée dans les rites de guérison et en m’inspirant d’elle, j’ai laissé courir le crayon et sa myriade d’ombres et de lumières, de petits points et de rythmes afin de laisser transparaître librement formes et images, celles qui voulaient bien se découvrir à mes yeux, telle une histoire à un moment précis de la création. Un hasard qui n’en est pas un puisque j’étais présent alors à moi-même avec une seule volonté, adoucir mon geste en cadeau à « l’harmonie ». Cette trajectoire ma laissé, tel un parfum nouveau, la certitude qu’être complet passe par des étapes et que nous ne sommes pas les seuls artisans de notre santé. Les ruptures peuvent êtres anciennes, inconnues et parfois aussi, « objets significatifs » des erreurs commises sans même « s’en rendre compte »… Toile de 50/32,2 cm terminée le 7 juillet 2021 Réalisée avec de la mine de plomb, de l’encre de chine, du pastel et de la dorure iridescente. « Passage de l’esprit dans un nuage. »
Cette toile s’intégrera à un projet futur, l’édition d’un livre d’Art avec les Poésies écrites d’Anouk Journo et mes illustrations dont celle-ci. J’ai suivi l’idée que pour les Hopis, les lieux, les objets, ne sont pas des « choses ». Les montagnes, les collines, les rochers, les sources ainsi que les phénomènes comme les éclairs, les nuages, la pluie, les arc-en-ciel, la croissance des plantes... tout cela fait partie du vivant, comme de vraies personnes et ils s’adressent à eux comme telles. Meichelus « La conscience est la nourriture de l’aigle »
Cette toile est la première d’un projet futur. Un projet d’illustration d’un livre de poésie, pour une édition d’art qui devrait comprendre une vingtaine de tableaux ainsi que des textes de la poétesse Anouk Journo. Inspiré par les peintures sur sable des tribus Navajo qui suivent un cadre très strict et traditionnel qu’ils reproduisent pour chacune de leurs oeuvres, ainsi qu’à la philosophie qui les anime où l’être et monde sont pris en compte comme un même « ensemble » La maladie est considérée comme un désordre, une sortie, une extraction de la beauté du lien d’harmonie que chaque être humain est censé entretenir avec la terre, les plantes, les animaux mais aussi le lien que les êtres humains tissent entre eux et qui serait abimé. Ceci est primordial et peu être mis en danger par l’évolution pas toujours bonne de notre société comme parfois, un laissé allé ou des tabous franchit par erreur... J’ai choisi de m’inspirer et partir de certaines de ces peintures Navajo ou hopis, et, comme a mon habitude, de laisser mon trait courir sur la feuille. J’ai cherché cet investissement, ce lien indéfectible qui devrait nourrir chacun de nous à l‘univers, pour ensuite me ré-approprier le trait et en faire émergé ce qu’il cache, au moment précis où je l’aborde et finalement obtenir cette représentation qui n’est pas unique, justement et qui forme le tableau. J’ai beaucoup pensé à la délicatesse du geste lorsque l’artiste/soignant, chanteur et médecine-man dépose ses grains de sable sur le fond sablonneux de la terre sur laquelle s’assoit le malade, de cette espace particulier qui va servir à le « réunifier », donnant à l’œuvre une valeur temporelle et sacrée, cadeaux pour « l’esprit ». Meichelus « Le boulanger de la craquante », une commande pour la d’ailleurs boulangerie de Briançon dans les Hautes-Alpes. Outre la qualité de ses patisseries et de ses différents pains tous délicieux, dans cette boulangerie c’était souvent des femmes très aimables qui effectuaient le service. La patronne ayant entendu parlé de mon travail, elle me fit une commande que j’honorais en lui offrant une copie de cette oeuvre pour la remercier, elle, le patron et les boulangères dont les produits faisaient notre délice...
meichelus « L’éléphant volant »
Ce qui à guidé mon crayon fut de représenter le processus de transfert dans mon travail de thérapie avec les enfants. Les billets stellaires de la troisième et dernière série. Cette toile est une conclusion, la fin d’une série de trois toiles que j’ai appelée la "conscience de soi"
C’est après la réalisation de cette toile que des évènements étranges se produirons. L’idée que nous ne sommes que de minuscules grains de sable dans l’univers s’imposera à moi. Mais des grains de sables reliés les uns aux autres et au tout infini. Le soi étant faussement identifié comme étant l'ego alors qu’il ne serait plutôt que le coeur de lui-même, qui, une fois trouvé, s'évanouit tel un fantôme. Cette oeuvre a pour but, de l'éliminer . Je pars de l’idée que je ne suis que la limaille de fer et le soi est l'aimant qui m'attire... meichelus « Renaissance »
Tableau sur papier craft blanc 50/70 cm, j’avais utilisé la mine de plomb noir et la peinture pastels, l’encre, les stylo bille, l’acrylique et la gomme arabique. Mon projet était d’illustrer le passage vers autre chose, le renouveau, la « Renaissance ». L’intérêt pour la mythologie hopi m’a également inspiré. ✏️ L’image centrale représente une façade de la ville de Roquebrun (34). « Renaissance » arrive à un moment où je retrouve une totale liberté après plus de 45 ans de service en psychiatrie et pédopsychiatrie, avec un engagement parallèle de 25 ans au SSSM 05 (Services de Secours et de Santé Médicalisés des Hautes Alpes, avec en plus, une expertise du psycho-trauma. Se confronter chaque jour à la souffrance, à la survie, à la violence, à la vie qui se débat, et l’ineffable. Ce jour-là de l’année 2017, en plein été, alors que je commençais à savourer un changement de vie me permettant de me consacrer pleinement à la création, la vacuité et aux rêveries dans la nature, un incident surgit ; la tragédie humaine est à deux doigts de se produire, de nouveau, alors que je suis tranquillement sur le rivage d’un fleuve, en famille, à Roquebrun. Un enfant d’une dizaine d’années est en train de se noyer. Personne ne l’a remarqué. Mon regard tombe sur lui. Il coule, seule sa main est à la surface. Je me jette à l’eau pour l’extraire et le ramener à terre, auprès de sa mère, terrassée, impuissante. C’est un petit garçon qui restera étonné d’être encore en vie. Ce jour-là fut pour moi, de nouveau béni par la grâce des anges. L’indicible. Grâce à cet enfant, je crois avoir pu découvrir que ce qui change, ce n’est pas l’être en soi mais le cours du fleuve de la vie. Meichelus Le Grand Carquois
Travail ayant comme objectif de saisir le cours instant où « la chance » se présente et nous est donnée. Juste un cours instant Toile de 60/80 cm encre de chine, pastels couleur et stylos billes. Travail réalisé sur papier fin avec de l'encre noire, du crayon mine noire et couleurs, du crayon pastel, du stylo bille, de l'acrylique et de la gomme arabique.
Le thème de ce travail m'a été inspiré par la fin d'un partie de ma vie ou je consacrais ma force et mon énergie pour d'autres activités. Un passage vers un nouvel équilibre et la fin d'une histoire. Meichelus "coccinelle 🐞 sur un sein"
Toile de 65/50 cm Mine noire, encre de chine, pastel et stylo bille. Idée de travail autour de la synchronicité positive illustré par un haiku d'Anouk Journo: Les couleurs parlent Du trait jaillit la beauté Jour après jour... Voir. "Rencontre avec la poétesse Anouk Journo il y a 38 ans"
Tableau sur papier Arches. 60/80 fin Réalisé avec plusieurs milliers de points d'encre noire à 0,03 ml et 0,05 ml ainsi que de l'aquarelle, de l'acrylique or et des feuilles de thé 🍵 Cette toile illustre l'étonnement, la magie, la beauté d'une vraie rencontre qui enchante nos coeurs à jamais. Au-delà de toutes attentes, dans le creux de l'Imprévu qui fait que l'on croit toujours à la vie. A partir d’une photo d’Anouk (on voit son ombre sur ma toge...) je réalise ce portrait me laissant apparaître tel un chercheur d’éternité, émergeant du confin inter-stellaire, posé sur la voûte du ciel, ainsi que le font tous les bergers de l’harmonie. Ainsi drapé, je me confonds avec le végétal et l’énergie créatrice du monde tels ceux qui, croyant contempler l’univers, les montagnes, la forêt, les rivières, le chant des oiseaux et les gouttes de rosée du matin ne font que perpétuer l’existence d’un concept, en clair, leur propre existence que je nomme très modestement : «l’esprit » de la nature.
Toile sur papier cartonné de 60/80 cm Réalisée à L’encre de chine, au crayon mine et au pastel Cette toile est accompagnée d’une poésie réalisée à quatre mains par Anouk Journo et Michel Foucher, nous-mêmes quoi ! « HOZRO » J’ai fais ce rêve, je parlais Gwitchin comme un « OldCrow » Au réveil, j’étais le dieu « Horus » Scarabée porteur d’un atome de dragon Chevauchant l’arc en ciel de Félines Chercheur de la source où vivent les Katchinas fleurs J’ai vu que mon cuisinier pilotait l’aurore boréale à Whitehorse. Son énergie est là, simplement resplendissante Croyant donner naissance à Hozro la beauté Don Quichotte a rejoint le peuple de lacs Et se déplace avec « Airnorth » Anouk et Michel Le gel est descendu
Sous le moulin, le village est seul Dans la bourrasque s’est cristallisée la vigne A travers l’hiver illimité Un frisson entre tes allées Derrière la voûte céleste A laissé la place au soleil Une nouvelle clarté Habite les feuilles mortes Un jour une nuit sous le vent glacial.
Le gel a planté son bec de suie. Et sans manteau de plaine ni réchaud ami... Les hommes/vignes ont veillé ton cri Mais il semble que tu aies dépéri Ta rondeur à peine annoncée Augurait réjouissances à la vie Maintenant tu t’es toute rabougrie Espérant peut-être te redéployer Sous les promesses de l’azur Déjà se voient les blessures Qui saura les panser Alors que la terre elle-même est craquelée ? Sur le chemin assassin Les mystères de la nature Disent : « les vignehommes sauront faire » Une fois de plus avec le raisin. Je suis partie du coeur des hommes
J’étais une liane au bord du chemin Ivre mutant de mille atomes Résister transformer et maintenant grandir Florissante carte aux trésors De la terre de Minerve jusqu’au verre Ton courage à bien faire Juste patience offre des fruits toujours Tes rangées de promesses sous la lune luttant avec amour Pour que cette aventure s’illumine Que je puisse maintenant te rendre Ce que tu m’as donné. Début sans feuilles Les chardons dansent avec les étoiles Le chant triste d’un oiseau sur l’arbre fruitier Ton livre délicatement posé Nous avons salué le crépuscule floréal. Ce 20 mars 2021 à 15h, Journée de partage des oeuvres artistiques au foyer de Félines-minervois, comme dans bon nombre de lieux culturels de France, l’occasion de se sentir « Re-liés »...
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Auteurs : Anouk Journo, écrivain, traductrice, formatrice, et Michel Foucher dessinateur photographe accompagnés de Piou le chat et Pogo le chien Beagle.Un espace pour échanger nos découvertes, au fil d’un voyage itinérant en caravane, d'abord en France, et ensuite, où le vent nous mènera... Archives
Août 2021
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